mercredi 12 septembre 2007

La bienfaisance envers ses parents

Allah Al-^Aliyy Al-^Adhim, dit dans Son Livre honoré :
(wa^boudou l-Laha wa la touchrikou bihi chay’an wa bi l-walidayni ‘ihçanan wa bidhi lqourba
wa l-yatama wa l-maçakin)
[Sourate An-Niça/’ayah 36].

Mes frères de foi, attardez vous sur cette ‘ayah, méditez-la comme le fait celui qui demande
des comptes à son âme. Que chacun se prépare à l’appliquer comme le firent les compagnons du Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam.
(wa bi l-walidayni ‘ihçana wa bidhi l-qourba wa l-yatama wa l-maçakin).
Dans cette ‘ayah, il y a une forte incitation à agir avec bienfaisance envers ses parents, à gagner leur satisfaction durant leur vie. Que celui qui veut la réussite et le succès agisse en bien envers ses parents. Celui qui agit avec bienfaisance envers ses parents aura une fin heureuse par la volonté de Allah. Agir avec bienfaisance envers ses parents est une bénédiction dans le bas monde et dans l’au-delà.
Et le Seigneur Glorifié dit dans le Qour’an honoré :
(wa i’dh ‘akhadhna mithaqa bani ‘Isra’ila la ta^boudouna ‘il-la l-Laha wa bi l-walidayni ‘ihçana) [Sourat Al-Baqarah/’ayah 83].
Et Allah ta ^ala dit : (wa qada Rabbouka ‘al-la ta^boudou ‘il-la ‘iyyahou wa bi l-walidayni ihçana ; ‘imma yabloughanna ^indaka l-kibara ‘ahadouhouma ‘aw kilahouma fala taqoul ahouma ‘ouffin wa la tanharhouma wa qoul lahouma qawlan karima) [Sourat Al Isra/’ayah 23].
Et Allah ta ^ala dit : (qoul ta^alaw ‘atlou ma harrama Rabboukoum ^alaykoum ‘al-la touchrikou bihi chay’an wa bi l-walidayni ‘ihçana). [Sourat Al-‘An^am /’ayah 151].
Comme elle est éminente, cette religion ! Comme elles sont éminentes, les ‘ayah du Qour’an
honoré. Al-’Ihçan, c'est d’agir avec bienfaisance, avec respect et honneur. Ibnou ^Abbas a dit :
« Ne secoue pas ton vêtement près d’eux, de peur que la poussière ne les en atteigne et que
cela leur nuise. »
Allah a interdit à Ses esclaves dans le Qour’an honoré de dire « ouf» aux parents. C'est une parole qui marque l’ennui, l’exaspération et l’impatience. L’esclave a reçu l’ordre d’agir avec douceur et bon comportement envers eux, de sorte que même s’il voit de leur part quelque chose qui lui fasse perdre patience, il ne leur dise pas « ouf ». (wa la tanharhouma wa qoul ahouma qawlan karima) [Sourat Al-‘Isra’/’ayah 23]. C'est-à-dire : Ne leur interdis pas quelque chose qu’ils aiment et dans lequel il n’y a pas de désobéissance envers Allah et dis-leur des aroles douces, les meilleures paroles que tu puisses trouver tout comme le requiert la politesse.
Il a été rapporté qu’un homme commettait beaucoup de péchés, s’abandonnant, insoucieux,
aux plaisirs dont il commettait ce que Allah avait interdit. Il avait une mère vertueuse qui lui
ordonnait de cesser cela et lui recommandait de suivre la voie du repentir. Mais il ne prêtait
pas attention à ses conseils, jusqu’au jour où il fut atteint d’une maladie qui le cloua au lit. Il
se mit alors à regretter et se repentit à Allah. Alors qu’il était sur son lit de mort, il dit à sa
mère : « Mère, lorsque je mourrai, suis mon convoi funéraire jusqu’à ma tombe. Lorsqu’ils
me mettront dans ma tombe, descends-y toi aussi et dis : « Ô Seigneur, j’ai agréé et je suis
satisfaite de mon fils que voici ! Ô Allah agrée-le ».

Lorsqu’il mourut, sa mère ne trouva personne pour accomplir les préparatifs funéraires avec
elle. Elle le lava et l’enveloppa dans un linceul. Elle loua les services de quatre personnes
pour faire la prière en sa faveur et l’enterrer. Le convoi funéraire quitta ensuite la maison.
Seule la mère et les quatre personnes dont elle avait loué les services accompagnaient le
corps. Un savant vit passer le convoi funéraire et fut étonné de ce qu’il voyait. Il suivit aloró
le convoi afin de voir qui était ce mort dont personne ne s’était occupé, à l’exception de
quatre hommes et d’une femme. Il vit alors la femme descendre dans la tombe comme son fils
le lui avait demandé ! Elle l’avait éduqué alors qu’il était petit. Elle lui avait donné le conseil
quand il était plus grand. Elle le suivait maintenant après sa mort jusqu’à sa dernière demeure.
La femme descendit donc dans la tombe et dit : « Seigneur je suis satisfaite de lui, Ô Seigneur
agrée-le ». Puis elle repartit. Le savant resta près de la tombe. Il entendit, sortant de la tombe,
une voix qui disait : « Certes, Allah a agréé cet esclave en raison de la satisfaction de sa
mère ».
Alors, ô croyant, iras-tu, en sortant d’ici, à la maison de ta mère demander à celle-ci qu’elle
soit satisfaite de toi ? Ou iras-tu visiter sa tombe pour dire : « Seigneur, pardonne à ma mère
et à mes parents, Seigneur fais-leur miséricorde tout comme ils m’ont éduqué quand j’étais
jeune ».
Combien il est éminent, mes frères de foi, que nous rappelions les uns aux autres d’agir avec
bienfaisance envers nos parents, d’être bienfaisants envers eux tant qu’ils sont vivants et de
leur rendre visite sur leurs tombes lorsqu’ils nous ont quitté, de faire des invocations en leur
faveur car ils attendent des cadeaux et des dons après leur mort.
Comme il est éminent de nous rappeler de maintenir les liens avec nos proches parentó car la
rupture des liens avec les proches parents fait partie des grands péchés, selon l’unanimité.
C'est un des péchés du corps qui se produit lorsque les coeurs ressentent la langueur et la
froideur, soit parce que l’on n’agit pas avec bienfaisance, en leur donnant de l’argent
lorsqu’ils sont dans la difficulté ou en ne leur rendant pas visite sans excuse valable.
Les proches parents, ce sont les grands-mères, les grands-pères, les tantes maternelles et
paternelles et leurs enfants, les oncles paternels et maternels et leurs enfants et ceux qui sont
du même ordre.
Allah ta ^ala dit : (fahal ^açaytoum ‘in tawallaytoum ‘an toufsidou fi l-‘ardi wa touqatti^ou ‘arhamakoum ; ‘oula’ika l-ladhina la^anahoumou l-Lahou fa’asammahoum wa ‘a^mma ‘absarahoum) [Sourat Mouhammad/’ayah 22 et 23].
La rupture des liens avec les proches parents, mes frères de foi, fait partie des causes de la
rapidité du châtiment dans le bas monde avant même l’au-delà. Ahmad a rapporté que le
Messager de Allah salla l-Lahou ^alayhi wa sallam a dit : (ma min dhanbin ‘ajdarou bi’an you^ajjala lisahibihi l-^ouqoubata fi d-dounya ma^a ma yantadhirouhou fi l-‘akhirati mina l-baghyi wa qati^ati r-rahim)
ce qui signifie : « Il n’y a pas un péché qui mérite plus de connaître un prompt châtiment
dans le bas monde en plus de ce qui attend son auteur dans l’au-delà que le fait d’agresser
les gens et de rompre les liens avec ses proches parents ».

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